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Trois fois rien

24 septembre 2012

Lettre

Lettre d’Abraham Lincoln au professeur de son fils

Il aura à apprendre, je sais, que les hommes ne sont pas tous justes, ne sont pas tous sincères.
Mais enseignez-lui aussi que pour chaque canaille il y a un héros,  que pour chaque politicien égoïste, il y a un dirigeant dévoué…
Enseignez-lui que pour chaque ennemi il y a un ami.

 
Cela prendra du temps, je le sais, mais enseignez lui, si vous pouvez, qu’un dollar gagné a bien plus de valeur que cinq dollars trouvés. Apprenez lui à savoir perdre mais également à apprécier une victoire.

 
Éloignez le de l’envie, si vous pouvez, enseignez lui le secret d’un rire apaisé.
Qu’il apprenne de bonne heure que les tyrans sont les plus faciles à flatter…

 
Enseignez-lui, si vous pouvez, les merveilles des livres…
Mais laissez-lui un peu de temps libre pour considérer le mystère éternel des oiseaux dans le ciel,
des abeilles au soleil, et des fleurs au flanc d’un coteau vert.

 
À l’école, enseignez-lui qu’il est bien plus honorable d’échouer que de tricher…
Apprenez-lui à avoir foi en ses propres idées, même si tout le monde lui dit qu’elles sont erronées…
Apprenez lui à être doux avec les doux, et dur avec les durs.

 
Essayez de donner à mon fils la force de ne pas suivre la foule quand tout le monde se laisse entrainer…
Apprenez-lui à écouter tous les hommes… mais apprenez-lui aussi à filtrer tout ce qu’il entend à travers l’écran de la vérité, et à n’en retenir que ce qui est bon.

 

Apprenez-lui si vous pouvez, à rire quand il est triste…
Apprenez-lui qu’il n’est aucune honte à pleurer.
Apprenez-lui à se moquer des cyniques et à prendre garde devant une douceur excessive…
Apprenez-lui à vendre ses muscles et son cerveau au plus haut prix, mais à ne jamais fixer un prix
à son cœur et à son âme.

 
Apprenez-lui à fermer les oreilles devant la foule qui hurle et à se tenir ferme et combattre s’il pense avoir raison.
Traitez-le doucement, mais ne le dorlotez pas, parce que seule l’épreuve du feu forme un bon acier.

 

Qu’il ait le courage d’être impatient et la patience d’être courageux.
Apprenez-lui toujours à avoir une immense confiance en lui même, parce que dès lors, il aura
une immense confiance envers l’Humanité.

 
C’est une grande exigence, mais voyez ce que vous pouvez faire… C’est un si bon garçon, mon fils !

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24 septembre 2012

le test des trois passoires

Le test des trois passoires

Filed under: Uncategorized — by Ndimby A. @ 1:13 

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse. Quelqu’un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit : «Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?»

- «Un instant», répondit Socrate. «Avant que tu me racontes tout cela, j’aimerais te faire passer un test rapide. Ce que tu as à me dire, l’as-tu fait passer par les trois passoires ?» «Mais oui», reprit Socrate, «avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois passoires.»

- «La première passoire est celle de la VÉRITÉ. As-tu vérifié si ce que tu veux me raconter est VRAI ?»
- «Non, pas vraiment, je n’ai pas vu la chose moi-même, je l’ai seulement entendu dire.»
- «Très bien ! Tu ne sais donc pas si c’est la vérité.» «Voyons maintenant, essayons de filtrer autrement, en utilisant une deuxième passoire, celle de la BONTÉ. Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de BIEN ?»
- «Ah non, au contraire ! J’ai entendu dire que ton ami avait très mal agi.»
- «Donc», continue Socrate, «tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es pas sûr qu’elles soient vraies. Ce n’est pas très prometteur ! » «Mais tu peux encore passer le test, car il reste une passoire : celle de l’UTILITÉ. Est-il UTILE que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?»
- «Utile ? Non, pas vraiment, je ne crois pas que ce soit utile.»
- «Alors», conclut Socrate, « si ce que tu as à me raconter n’est ni VRAI, ni BIEN, ni UTILE, pourquoi vouloir me le dire ? Je ne veux rien savoir. De ton côté, tu ferais mieux d’oublier tout cela.»

24 septembre 2012

Prière

Mon Seigneur……
Aides-moi à dire la vérité devant les forts et à ne pas dire de mensonges pour gagner l’applaudissement des faibles
Si tu me donnes fortune, ne me retires pas la raison.
Si tu me donnes un succès, ne me retires pas l’humilité.
Si tu me donnes une humilité, ne me retires pas la dignité.
Aides-moi toujours à voir le revers de la médaille, ne me laisses pas inculper les autres de trahison pour ne pas penser comme moi.
Apprends-moi à aimer les gens comme moi même.
Ne me laisses pas tomber dans l’orgueil si je triomphe, ni dans le désespoir si j’échoue.
Rappelles-moi plutôt que l’échec est l’expérience qui précède au triomphe.
Apprends-moi que pardonner est un signe de grandeur et que la vengeance est un signe de bassesse.
Si tu me retires le succès, laisse-moi des forces pour apprendre l’échec.
Si j‘ai offensé des gens, donnes-moi la valeur pour m´excuser et si les gens m’offensent, donnes-moi la valeur pour pardonner.
Seigneur … si je t’oublie ne m´oublies jamais!

Mahatma Gandhi

24 septembre 2012

Un sourire

Un sourire ne coute rien
Et produit beaucoup, Il enrichit ceux qui le reçoivent,
Sans appauvrir ceux qui le donnent.
Il ne dure qu’un instant,
Mais son souvenir est parfois éternel.
Personne n’est assez riche pour s’en passer.
Personne n’est assez pauvre pour ne pas le mériter.
Il crée le bonheur au foyer, 
soutient les affaires.
Il est le signe sensible de l’amitié. 
Un sourire donne du repos à l’être fatigué,
Rend du courage aux plus découragés. 
Il ne peut ni s’acheter, ne se prêter, ni se voler. 
Car c’est une chose qui n’a de valeur,
qu’à partir du moment où elle se donne.
Et si quelquefois vous rencontrez une personne 
qui ne sait plus avoir le sourire,
Soyez généreux, donnez lui le vôtre.
Car nul n’a autant besoin d’un sourire 
Que celui qui ne peut en donner aux autres.

 

 

 

GANDHI

23 septembre 2012

" 5h30 du matin...tu débarques à l'aube de mon

" 5h30 du matin...tu débarques à l'aube de mon coeur...Il y a eu le soleil un jour dans tes bras ,celui là meme qui m'a emmené ici bas...et la tempete qui a suivi pas à pas... J'suis tombée si fort que la blessure est indélébile. Inscrite en moi, dans mon corps...gravée dans mon coeur...Et ton absence dans le brouillard ...et ce regard noir...

Et les jours passent ,la douleur se tasse...Puis te revoilà grimpant mon escalier en fin de soirée...ou début de matinée...une heure dans une nuit:à prendre ou à laisser... Et j'ai pris...

Toi...

Ton rire,ta peau,ton corps...J'ai plus peur quand t'es là. Plus peur de quoi? je ne sais pas...Je monte sur le fil comme un funambule qui revient d'un long pélerinage loin de ses hauteurs...Tu me gardes loin, tu me repousses me signalant qu'encore une fois je me brulerai les ailes...Vois tu que je n'entends pas? Dans ce pays lointain la bas, celui ou tu m'emmenes quand je me blottie contre toi, y'a tous les arcs en ciel du monde...Je sens ta peau verser sur moi des vagues de douceur et toute cette brute et savoureuse virilité qu'il y a dans tes gestes quand tu me guides contre toi... 

Tu me dis que je suis folle, mais qu'est ce donc que la folie sinon que de vivre avec son coeur chaque minute de sa vie?  Et si ce fut une heure dans une nuit et tomber dans l'oubli, est ce cela que tu nommes la folie? 

Chaque seconde de ma vie vécue comme si c'était la derniere...c'est ainsi ma philosophie...et chaque moment avec toi comme si c'était le dernier...et d'ailleurs qui sait? Et si tu n'y revenais jamais? Qu'importe...à part le moment présent? Demain est lointain lorsque tu es là. En fait,y'a pas de demain. Il n'y a que le Maintenant...

Tout cela n'a aucun sens...faudrait il vraiment qu'il y en ait un? ...Je ne crois pas....carpe diem..."

 

 

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21 septembre 2012

Salman Rushdie, Le monde diplomatique

Ni peur ni colère. Dans ses Mémoires, publiés mardi, Salman Rushdie n'a voulu céder à aucune de ces deux tentations. Au fil des 636 pages de son récit, intituléJoseph Anton – alias utilisé en référence à ses deux écrivains favoris, Joseph Conrad et Anton Tchekhov –, l'auteur des Versets sataniques, âgé de 65 ans, a préféré se livrer sobrement ; sur ses années de clandestinité après la fatwaédictée en 1989 par l'ayatollah Ruhollah Khomeyni pour blasphème contre le prophète Mahomet ; sur cette "expérience kafkaïenne" (The Globe and Mail) au cours de laquelle il est devenu un "homme invisible".

Près d'une décennie passée à se terrer à l'ombre de l'humanité, changeant perpétuellement de domicile afin d'éviter la sentence funeste des sicaires du régime iranien, rappellent le Guardian et le NY Times. Depuis 1998, date à laquelle le "réformateur" Mohammad Khatami a assuré que la fatwa khomeyniste ne serait pas appliquée, l'écrivain britannique d'origine indienne mène une vie "semi-normale", pointe The Guardian Express.

Mais la haine des extrémistes musulmans ne s'est pas éteinte. Ainsi, la prime pour son assassinat vient d'être portée à 3,3 millions de dollars (2,5 millions d'euros) par l'ayatollah Hassan Saneii, proche du guide suprême Ali Khamenei, soulignent le Daily Telegraph et le Guardian. Salman Rushdie balaie la menace d'un revers de main (LA Times), tout en reconnaissant "qu'il serait difficile depublier aujourd'hui un livre critique sur l'islam" (BBC). Il assure être optimiste sur l'issue du "printemps arabe", note le Wall Street Journal, lui-même plus circonspect à l'aune des troubles observés ces derniers jours. L'hiver islamiste aura-t-il lieu ? Pour le New Yorker, un duel larvé est déjà à l'œuvre entre le monde des lumières et celui de l'obscurantisme. Preuve que "l'affaire Rushdie" est plus que jamais d'actualité...

Lire : La prime iranienne pour tuer Salman Rushdie portée à 3,3 millions de dollars

19 septembre 2012

L'inconnu devant l'église

"La nuit engloutie ma ville ,les lampadaires brillent, plus un bruit.

Il ne reste que mon coeur qui cogne fort dans ma poitrine alors que je marche sans meme savoir ou aller. Cette nuit et des centaines d'autres précédentes je suis sans abris. Et la nuit tous les fantomes me suivent.

J'ai bu tant d'alcool que je ne sais plus ou je suis.J'ai froid il me semble bien que l'hiver est là, à moins ce que ce ne soit mon coeur qui prenne le dessus sur mon corps. J'ai froid mais je ne le ressens meme pas. 

Je marche sans fin,j'évite les loups,je contourne les chacals,j'voudrais que ça s'arrete.Y'a bien des oasis dans le désert mais meme en rassemblant tous mes reves,la rue devant moi ne s'éclaire de rien. 

Et puis la peur.Elle m'attrape ,me grignotte et me paralyse.Peut etre faudrait il que je dorme dans le creux de cette église? Mais la porte obstinément refuse de s'ouvrir...En 2012 la fraternité ferme à 18H. Je suis au pied d'un étrange Dieu, qui veut qu'on le prie mais qui n'exauce aucun voeu...

Et puis les larmes qui viennent mais qui ne coulent pas. Retenues par ma haine, elle n'ont aucun droit. Quel est ce monde qui refuse que je vive? Quel est ce monde qui m'assassine?

Il y a bien ce banc devant l'église. Sale de tous ces passants qui me médisent. Je sens mauvais, je fais peur, mais moi je sais que rien n'est plus sali que leurs coeurs. Je m'étends là, je n'en peux plus. Il semble que meme la mort ne veuille pas de moi. Pourtant je suis tellement bas que six pieds sous terre y'aurait peut etre une place pour moi.

Et puis toutes ces petites étoiles qui recouvrent  mon corps, comme autant de mes reves blancs qui n'ont jamais connus la couleur. On dirait qu'il neige...

Il neige...J'avais donc bien froid...

J'aime ce froid, il soulage mes brulures souillées, il rafraichit mes espoirs passés, on dirait qu'il s'empare de moi.

Je n'ai nulle part ou aller. Plus un ami à appeler. Et je l'entends sussurer. Comme mon prénom que personne n'a prononcé depuis une éternité. 

Cette nuit là je m'en suis allé. Un fait divers meme pas signalé. Un anonyme mort aux pieds d'une divinité.Comme une offrande, j'ai enfin basculé.Et d'ou je suis,je n'ai aucun regret.

Si la vie d'un autre m'était contée, je croirai peut etre à un conte de fée.

Mais pour l'heure,enfin, je suis sauvé."

15 septembre 2012

....

L’égocentrisme et l’individualisme

 

L’égocentrisme

Le fait de s’intéresser à l’individu constitue une évolution. l’Homme aime que l’on reconnaisse son individualisme qui s’oppose au collectivisme et au grégarisme. Dans tout système collectiviste, il faut se conformer aux normes de la société. Au 17ème siècle, il fallait se conformer aux valeurs de la société, les déviants étaient exclus de la société et excommuniés par la religion. Grâce au progrès, les déviants ont de plus en plus d’influence. Les valeurs ont alors perdu de leur vigueur.
Au milieu du 18ème siècle, développement de l’individualité. cf. la phrase de Rousseau : “ Je sens mon cœur et je connais les hommes, je suis différent de ceux que j’ai vu, si je ne suis pas mieux, au moins je suis autre ”.
Les hommes se trouvaient aux prises avec des valeurs contradictoires, ils se sont donc plus renfermés sur eux-mêmes s’intéressant davantage à leur personne qu’à la collectivité. De là est né le romantisme (Hugo, Lamartine, etc.). Développement d’une sorte d’égocentrisme, d’un culte du Moi.
Au 19ème siècle, affirmation du culte du Moi avec le romantisme, tendance à tout rapporter à soi.
L’égocentrisme est appelé narcissisme par les psychanalystes.
 
Le mythe de Narcisse
Dans le mythe grec, Narcisse était très beau, très aimé mais très froid. La nymphe Echo en tomba amoureuse mais elle mourut de ne pas être aimé en retour. Pour punir Narcisse, Némésis lui jette un sort l’obligeant à un amour impossible de lui-même. Quand Narcisse vit son image dans l’eau, il en tomba éperdument amoureux .
Narcisse a un Moi hypertrophié, il aime son image qui reste inaccessible. A contempler son image, il reste passif ce qui l’empêche de vivre et d’évoluer.
 
La personnalité égocentrique – narcissique
Freud voyait déjà que certaines personnes étaient incapables d’aimer l’autre.
Le nouveau-né est narcissique mais c’est normal car il n’a pas conscience du monde extérieur. Si un adulte n’est pas capable d’aimer, il fait un retour à un stade antérieur, c’est ce que Freud appelle le narcissisme secondaire en opposition au narcissisme primaire qui est naturel.
Pour Fromm, le narcissique est obsédé par son Moi. Le narcissique ne supporte pas que l’autre soit différent de lui et il va donc le rejeter. Ce qui lui importe, c’est que les autres lui renvoient une image gratifiante de lui-même. Le narcissique ne supporte aucune frustration, ni aucune critique, il a tendance à choisir dans le discours de l’autre ce qui lui est favorable.
Pour avoir une identité, le narcissique a besoin de l’approbation et de l’admiration de l’autre. Il a du mal à s’autocritiquer et à s’intéresser à l’autre. L’égocentrique peut donner une image de force mais en fait son identité est fragile. Il a un sentiment profond d’insécurité et d’infériorité car il a peur de perdre l’image qu’on lui renvoie.
Le narcissique doute constamment de lui-même, il a besoin d’être aimé des autres sans les aimer pour autant.
L’égocentrisme prend une coloration particulière à chaque époque. L’affirmation de soi devient difficile ce qui fait que l’on ressent de l’angoisse et de l’anxiété. Ne pouvant contrôler l’extérieur, certaines personnes vont se concentrer sur elles-mêmes et refuser ainsi les engagements en amour ou en amitié.
 
Pour Freud, la personne narcissique ne s’aime pas telle qu’elle est, elle aime son image ou ce qu’elle voudrait être, souvent elle ne cherche pas à être aimée mais uniquement remarquée. Elle a tendance à refuser tout approfondissement des problèmes de peur d’être ébranlée et par refus de faire des efforts continus.
Le milieu social favorise l’égocentrisme.
L’égocentrique a un souci constant de son Moi, il n’aime pas pour autant être face à lui-même et à son vide intérieur. Il recherchera un moyen de s’oublier : drogue, sexe, etc.
 
Les causes de l’égocentrisme
Il faut les rechercher dans la condition humaine, le milieu social et l’éducation. Il faut des circonstances qui favorisent l’égocentrisme.
L’Homme veut que son Moi soit reconnu mais en même temps, il le sait menacé (maladie, mort) et il doit donc se défendre, être aimé, être fusionné mais indépendant en même temps. Il refuse d’accepter sa condition de mortel et d’être séparé. Le narcissisme est un échec du fait de vouloir établir une relation équilibrée. Le narcissique cherche à résoudre son problème de communication avec l’autre en étant gratifié par lui.
Souvent, quand dans les familles il y a peu d’enfants, les parents pensent que l’enfant est le prolongement d’eux-mêmes. Attitude trop permissive, idée de l’enfant-roi qui est le support des désirs des parents. Ces enfants ont donc du mal à s’intéresser aux autres, ils conserveront la même attitude dans la vie sociale.
Dans notre société, on favorise très peu l’aide mutuelle, on ne voit l’autre que pour se comparer à lui, désir de l’emporter sur les autres plutôt que d’évoluer soi-même. On se juge par rapport aux autres. Incitation à s’intéresser à l’image physique que l’on donne de soi-même. On s’intéresse davantage à la beauté du corps qu’à la beauté de l’âme. La télévision et les  magazines sont générateurs d’égocentrisme.
Pour survivre les gens ont besoin de se concentrer sur eux-mêmes, désintérêt pour les autres et les générations futures. Tout incite à vivre chacun pour soi. L’égocentrisme isole des autres et rend malheureux. Aujourd’hui, l’important est de toujours être bien dans sa peau mais ce n’est pas possible. Bien souvent on ne reconnaît plus les devoirs et les obligations envers les autres. Certains narcissiques souffrent de leur peu de contact avec les autres.
 
Les différentes formes d’égocentrisme
 
·         les vantards, les vaniteux,
·         les exhibitionnistes,
·         les personnes qui se fixent un idéal du Moi trop élevé pour leurs capacités, ce qui les oblige à se concentrer sur elles-mêmes. Tous les moyens sont bons alors pour réaliser ses ambitions. En cas d’échec, elles reportent la faute sur les autres et peuvent même se sentir menacées par eux.
 
Certaines personnes vont chercher à s’affirmer en dominant les autres, elles voient la vie comme un combat dont leur Moi doit sortir vainqueur et elles voient l’autre comme un ennemi.
Penser détenir la vérité absolue est une forme d’égocentrisme.
L’hypocondriaque comme la personne qui développe un culte de son physique sont des égocentriques. Il est naturel de s’intéresser à soi à condition de pouvoir également s’intéresser aux autres.
Une autre forme d’égocentrisme, c’est l’introspection, l’étude de chaque mouvement de son âme. Certaines personnes vont suivre des cures psychanalytiques très longues.
 
On peut chercher en l’autre l’image de ce qu’on voudrait être ou de ce que l’on a été.
Certaines personnes mettent leur partenaire à rude épreuve pour voir s’il les aime toujours. L’intérêt de l’autre, c’est de comprendre quelqu’un qui est différent de soi. Il y a toujours quelque chose à apprendre de l’expérience des autres.
 
Autre forme de narcissisme : le narcissisme négatif. Il concerne les personnes qui se dévaluent, s’humilient et se plaignent pour entendre les autres les valoriser.
Il y a aussi les narcissiques cyniques qui vont essayer de détruire les espoirs des autres.
Toute passion demande un investissement énergique du Moi qui coupe des autres.
Les personnes âgées ont tendance à être narcissiques car elles se sentent inutiles et exclues. La peur de la vieillesse débute à 40 ans.
 
L’égocentrisme le plus dangereux, c’est ce que Fromm appelle le narcissisme social ou collectif, égocentrisme du criminel et du délinquant qui ne voient pas les conséquences de leurs actes.
Nous devons tous assumer une certaine part d’égocentrisme : “ les hommes veulent être enviés plutôt que respectés ” (C. Lasch).
L’égocentrisme est une tendance à oublier l’autre, c’est un obstacle à l’amitié et à l’amour, il empêche d’évoluer, il force à devenir monolithique, il rend indifférents aux autres, il assèche les cœurs et il conduit à des sociétés compétitives et ségrégatives, etc.

L’individualisme

L’individualiste a le respect de sa personne et de celle d’autrui, il reste ouvert intellectuellement  et émotionnellement aux autres, il a une forme de personnalité et il n’a pas peur d’être critiqué par l’autre, il ne recherche pas l’approbation ou l’admiration de l’autre, il ne craint pas d’être absorbé par l’autre et n’a pas peur de l’engagement.
Il accepte que l’autre soit autonome comme lui. Il s’accepte tel qu’il est et accepte les autres.
Sa relation à l’autre est créatrice, il n’est pas figé dans une attitude, il se recherche et se crée en permanence de façon personnelle. Il a conscience de pouvoir changer tout au long de sa vie.
Il ne cherche pas à dominer les autres. Il s’estime à sa juste valeur, son idéal du Moi est adapté à ses possibilités.
Il fait une démarcation entre l’autonomie du Moi et la prédominance du Moi. Il prend ses distances avec ses passions et ses pulsions.
Il se méfie du conformisme et du grégarisme qui obligent la dépendance.
 
Etre individualiste, ce n’est pas être prisonnier de soi-même, l’individualiste tient compte de l’autre. Il fait la synthèse entre son Moi et le Moi des autres. Il cherche à ne sacrifier ni lui ni les autres. Il a une attitude moins simpliste que celle de l’égocentrique. Il repose sur une nouvelle éthique et de nouvelles valeurs.
Il faut s’estimer soi-même et non s’aimer.
 
On peut se libérer de l’égocentrisme en faisant un effort sur soi afin de s’intéresser à l’autre. Il faut aller vers l’individualisme qui est le respect de soi et le fait d’aller vers les autres.
31 août 2012

Tu n'as pas de nom

Non non tu n'as pas de nom
Non tu n'as pas d'existence
Tu n'es que ce qu'on en pense
Non non tu n'as pas de nom
Oh non tu n'es pas un être
Tu le deviendras peut-être
Si je te donnais asile
Si c'était moins difficile
S'il me suffisait d'attendre
De voir mon ventre se tendre
Si ce n'était pas un piège
Ou quel douteux sortilège

Non non tu n'as pas de nom...

Savent-ils que ça transforme
L'esprit autant que la forme
Qu'on te porte dans la tête
Que jamais ça ne s'arrête
Tu ne seras pas mon centre
Que savent-ils de mon ventre
Pensent-ils qu'on en dispose
Quand je suis tant d'autres choses

Non non tu n'as pas de nom...

Déjà tu me mobilises
Je sens que je m'amenuise
Et d'instinct je te résiste
Depuis si longtemps j'existe
Depuis si longtemps je t'aime
Mais je te veux sans problème
Aujourd'hui je te refuse
Qui sont-ils ceux qui m'accusent

Non non tu n'as pas de nom...

A supposer que tu vives
Tu n'es rien sans ta captive
Mais as-tu plus d'importance
Plus de poids qu'une semence
Oh ce n'est pas une fête
C'est plutôt une défaite
Mais c'est la mienne et j'estime
Qu'il y a bien deux victimes

Non non tu n'as pas de nom...

Ils en ont bien de la chance
Ceux qui croient que ça se pense
Ça se hurle ça se souffre
C'est la mort et c'est le gouffre
C'est la solitude blanche
C'est la chute l'avalanche
C'est le désert qui s'égrène
Larme à larme peine à peine

Non non tu n'as pas de nom...

Quiconque se mettra entre
Mon existence et mon ventre
N'aura que mépris ou haine
Me mettra au rang des chiennes
C'est une bataille lasse
Qui me laissera des traces
Mais de traces je suis faite
Et de coups et de défaites

Non non tu n'as pas de nom
Non tu n'as pas d'existence
Tu n'es que ce qu'on en pense
Non non tu n'as pas de nom

Paroles et Musique: Anne Sylvestre   1973  "Les Pierres dans mon jardin" 
29 août 2012

l'histoire des grenouilles


Il était une fois une course ... de grenouilles 
L’objectif était d’arriver en haut d’une grande tour. 

Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les soutenir.

La course commença. 

En fait, les gens ne croyaient probablement pas possible que les grenouilles puissent atteindre la cime, et toutes les phrases que l’on entendit furent de ce genre :

"Quelle peine !!! 
Elles n’y arriveront jamais!" 

Les grenouilles commencèrent à se résigner, sauf une qui continua de grimper avec fougue et enthousiasme et les gens continuaient : 
"... Quelle peine !!! Elles n’y arriveront jamais!..." 

Et les grenouilles s’avouèrent vaincues, sauf toujours la même grenouille qui continuait à insister.

A la fin, toutes se désistèrent, sauf cette grenouille qui, 
seule et avec un énorme effort, atteignait le haut de la cime. Les autres voulurent savoir comment elle avait fait. 

L’une d’entre elles s’approcha pour lui demander comment elle avait fait pour terminer l’épreuve. 

Et découvrit qu’elle... était sourde ! 



En résumé :

...N’écoutez pas les personnes qui ont la mauvaise habitude d’être négatives... car elles volent les meilleurs espoirs de votre coeur! 

Rappelez-vous pour toujours du pouvoir qu’ont les mots que vous entendez ou que vous lisez.

 

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